Cités-jardins

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Un peu d’histoire

Le concept de cité-jardin provient d'Angleterre et de Hollande où l'on avait désengorgé les grandes villes en les entourant d'une couronne de quartiers autonomes. L'idée était de créer, à la périphérie des agglomérations surpeuplées, des "villes-jardins" où règnent les principes de solidarité et d'égalité. Les concepteurs des cités-jardins belges veulent améliorer les logements ouvriers et offrir une vie saine et un maximum de chances d'émancipation sociale à leurs habitants. Si les cités-jardins bruxelloises sont considérées aujourd'hui comme des lieux d'habitation privilégiés, il ne faut pas oublier qu'à leur sortie de terre, il s'agissait de quartiers éloignés du centre-ville.

Les cités-jardins à Anderlecht

Anderlecht est la commune bruxelloise qui compte le plus de cités-jardins. On en dénombre trois. La société du Foyer Anderlechtois, constituée en 1907, a joué un rôle moteur dans leur développement. Les premiers logements construits par le Foyer Anderlechtois le sont à la cité-jardin de la Roue, avec la création, en 1907-1908, des rues des Citoyens et des Colombophiles. En 1921, 120 coopérateurs fondent les Foyers collectifs et se proposent de créer un cité-jardin à Moortebeek. Elle se compose de 330 maisons et 124 appartements offrant un toit à plus d’un millier de personnes. Quant à la cité-jardin du Bon Air, sa construction par le Foyer anderlechtois a débuté en 1923.